« Dieu est à l’œuvre en cet âge ! »

« Dieu est à l’œuvre en cet âge ! »
« Faisons… » Tiens, il n’y a qu’un seul Dieu. Pourtant, la décision de créer l’homme semble avoir été prise en commun. Aussi, l’évangéliste Jean nous éclaire sur le commencement avant le commencement. « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait s’est fait sans lui. En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes » (Jn 1, 1-3). Quand le Père a modelé l’homme, il avait un modèle sous les yeux : son Fils unique ! C’est donc à son image et à sa ressemblance que nous avons été faits ! La preuve ? « Le Verbe s’est fait chair, et il a demeuré parmi nous. » Le Fils unique s’est fait homme au milieu des hommes. Continuer la lecture
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« Comme lui nouer le tablier »

« Comme lui nouer le tablier »
Pourtant, le Jeudi Saint, l’évangile ne nous offre pas le récit de l’institution de l’eucharistie, mais celui du lavement des pieds. L’eau de la source est recueillie dans un bassin, et Jésus s’abaisse pour laver les pieds de ses disciples. On a l’impression que le sommet se reflète dans l’eau d’un lac pour en faire deviner toute sa profondeur. Celui qui est bel et bien « le Maître et le Seigneur » se fait serviteur et esclave. Le Très-Haut choisit librement d’être le Très-Bas. Et il institue le huitième sacrement : le sacrement du frère ! « Faites ceci en mémoire de moi, », dit Jésus à la table eucharistique (1 Co 11, 25) ; « Faites ceci en exemple de moi, » dit-il en mettant la tenue de service (Jn 13, 15). Continuer la lecture
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Hosanna ! Béni soit celui qui vient !

Hosanna ! Béni soit celui qui vient !
Comme le pain, le vin est le fruit de la terre et du travail des hommes. Après les vendanges, les grappes de raisins sont jetées dans le pressoir. Du temps de Jésus, elles étaient souvent foulées aux pieds pour en recueillir le jus qui, après fermentation, deviendra du vin. Jésus lui-même fera l’éloge de la vigne que Jahvé a plantée en Palestine et qu’il a confiée à Israël (Is 5, 2-4). Mais les fruits sont décevants. Impossible d’obtenir un grand cru. « Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’en attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle produit de mauvais ? » Ce qui sort du pressoir est juste bon à produire du vinaigre ! Très vite, la tradition a identifié Jésus au raisin d’exception qui donnera un vin capiteux. Et la croix a été représentée comme le pressoir. Un des anciens vitraux de l’église de Saint Etienne du Mont, à Paris, représente Jésus-Christ étendu sur un pressoir et entouré de tout ce qui sert à faire le vin. Son sang coule des cinq plaies dans des cuves et des outres. Tout autour sont des évêques, des prêtres et des fidèles qui s’empressent de le recueillir. Continuer la lecture
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